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[genre démonstratif] |
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Le Protagoras aborde sous plusieurs angles la question de la vertu ou de l’excellence, en s’attachant à définir les parties qui la composent, mais aussi à déterminer si elle peut s’enseigner ou non. (wikipedia) Le Protagoras est un des dialogues platoniciens où Platon dénonce les prétentions de la sophistique à pouvoir enseigner la vertu aux athéniens contre salaire, au même titre que l’Euthydème, l’ Hippias ou le Gorgias. Le dialogue commence par un prologue où un jeune homme du nom d’Hippocrate, excité par la nouvelle de la venue de Protagoras à Athènes, réveille Socrate en trombe pour lui demander de l’accompagner chez Callias où il réside pendant son séjour, afin de s’inscrire à ses cours et acquérir son savoir. A fortiori, il faut prendre des précautions quand on confie son âme à quelqu’un. Un discours gâte ou améliore l’âme dès qu’elle le reçoit. On ne peut ramener chez soi un discours pour décider seulement ensuite de l’utiliser ou non, en fonction de la fiabilité de son auteur, comme on le ferait d’une marchandise quelconque. Que prétend être Protagoras ? Un sophiste. Mais Hippocrate ne désire pas devenir sophiste. Il veut suivre simplement les cours de Protagoras pour sa culture personnelle. Hippocrate comprend qu’il n’est pas aisé de cerner ce qu’est cette sophistique. Il accepte alors d’aller interroger Protagoras avec l’aide de Socrate et des autres sages présents chez Callias, afin de juger de ce qu’est la sophistique. |
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1) Le mythe de Prométhée (Platon, Protagoras, 320c-321c) | |
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